Ho Chi Minh Ville (Saïgon)

Marché flottant de Caï Rang

Nous partons en bateau pour le marché flottant de Caï Rang, le plus animé de cette région.

Nous naviguons un peu, il y a beaucoup de jacinthes d'eau sur les rives et même au milieu du fleuve ou des canaux, ça semble envahissant.

Nous arrivons à l'endroit où s'agglutinent de très nombreux bateaux qui, nous dit le guide, sont longs et étroits afin de pouvoir pénétrer dans les vergers.

Les propriétaires des bateaux achètent aux paysans les produis de la terre (fruits et légumes) et viennent s’installer dans le marché flottant pour revendre aux détaillants et aux particuliers.

Un produit acheté 5000 dongs au paysan est revendu 8000 dongs au détaillant qui le revendra lui-même 10000 dongs au client final.

Chaque bateau expose sur une perche les produits qu’il vend pour informer le client. Le marché flottant est très animé et vraiment dépaysant pour nous.

 

Encore le Mékong...

On s'arrête dans une maison flottante pour déguster des fruits : durion (spécial, avec un drôle d’aspect un peu crémeux, laissant un goût d’oignon dans la bouche), sapotier et mangue.

 

 

C'est une "petite maison" très sommaire, avec cuisine, WC en face, puis couche pour toute la famille, l'hygiène semble très sommaire, on se demande si on n'a pas pris un risque en goûtant les fruits coupés en morceaux pour les touristes.

 

 

Un peu plus loin, on descend de bateau pour visiter un marché local, toujours riche en poissons, fruits et légumes.

 

 

On reprend le bus, on passe sur un pont au-dessus du Bras postérieur du Mékong et on commence le chemin du retour, interrompu par un arrêt inattendu au bord de la route ; un petit sentier très utilisé par les deux roues nous conduit à travers une nature luxuriante dans un village où nous allons manger chez l’habitant à An Thoï Trung ; le sentier est bordé de beaux arbres en fleurs (goyaviers, sapotiers, roses de porcelaine,...)

 

 

et de fruitiers (manguiers, bananiers, goyaviers, jacquiers) autour de petites maisons simples, avec toujours un beau carrelage luisant devant qui semble un must ici.

 

 

Le repas chez l'habitant, notre table l’a trouvé très bien : velouté de soupe à la patate douce en entrée, puis salade de papaye et crevette accompagnée d’une sauce et d’une fine galette de riz, ensuite riz gluant préparé avec de la chair rouge d'un fruit local appelé ici fruit du paradis (gac), servi avec de petites tranches de porc froid à la sauce caramel et enfin en dessert gâteau de riz avec crème parfumée à la noix de coco.

Comme on peut le constater, le riz est omniprésent ici !

  

 

Anne est une des seuls du groupe de 15 à savoir compter en vietnamien et essayer d’utiliser quelques mots de vietnamien : "ca mon" (merci), "xin chao" (bonjour) et quelques autres…

 

On fait le chemin inverse pour revenir, on ne va plus s’arrêter jusqu’à Saïgon ; on reste sur la route d’abord, qui traverse villages et rizières, plantations diverses de bananiers, de cocotiers entre autres.

 

On retraverse Le Bras antérieur du Mékong, on quitte donc le delta et puis un peu après on reprend l’autoroute.

 

Ho Chi Minh Ville (Saïgon)

La pluie attendue depuis le matin, arrive vers la fin du parcours ; la circulation, déjà très dense en temps normal se complique encore ; avant notre départ, on nous avait dit comment était la circulation avec ces voitures et toutes les mobylettes et vespas ; mais il faut le voir soi-même, et on se demande bien comment cela peut continuer ainsi : les gens passent même en deux roues sur les trottoirs ou dans les allées des marchés, c’est vrai qu’il y a peu de piétons en dehors des touristes !

 

On finit par retrouver notre hôtel ; vers 19h, nous partons rejoindre le bord de la rivière qui traverse Saïgon où nous attend le bateau sur lequel on nous servira un repas avec spectacle folklorique ; la croisière de presque deux heures n’apportera finalement pas grand-chose à la soirée vu l’obscurité.

Le repas compte sept plats, auxquels nous sommes maintenant bien habitués ; bonne nourriture, nous apprécions modérément la soupe au crabe, certains d’entre nous ne prennent pas de légumes sautés ; ayant aimé le riz gluant de midi, nous sommes plus réservés sur le riz gluant frit (ce n’est d’ailleurs qu’après le retour en France que nous comprendrons que le riz gluant n’est pas un mode de cuisson mais une variété de riz riche en une substance qui lui donne son caractère collant).

 

Le spectacle folklorique est fait essentiellement de musique et de danses locales exécutées par de jeunes danseuses.

Derrière elles est projeté en boucle un diaporama de photos des beaux paysages du Vietnam.

 

 

Le retour à l’hôtel nous permet d’admirer les illuminations mises en place le long des rues et sur les beaux bâtiments de la ville, pour la fête du Têt, qui me semblent coûteuses, mais Jean m’explique que ce sont des leds et donc qu’elles ne sont pas très chères…