Après nous avoir stressés la veille en nous appelant 3 ou 4 fois pour bien vérifier notre adresse, le taxi vient nous chercher à 6h devant la maison, nous arrivons sans encombres à Nice Terminal 2 vers 6h50 pour un départ à 9h25 vers CDG ; nous avons de la marge ! Nous utilisons les nouvelles (du moins pour nous) procédures électroniques d’enregistrement : on présente le passeport seul à la machine et elle imprime l’étiquette du bagage qui va en soute et la carte d’embarquement qui comporte les éléments du vol vers Paris puis du vol vers Ho Chi Minh Ville.
Bien sûr, il faut quand même déposer les bagages, utiliser la douchette pour lire le code barre de l’étiquette du bagage, ce que l’on est censé faire seul à notre époque moderne pour paraphraser Philippe Meyer.
Pas de retard, arrivée à l’heure à Paris au Terminal 2F, il reste à trouver la correspondance pour le Terminal 2E et la porte d’embarquement ; entre-temps au lieu de présenter, comme jadis le passeport à un humain, on a la chance d’utiliser la procédure électronique : poser le passeport sur la porte qui ouvre le sas et si ça marche, poser l’index de la main gauche sur une surface vitrée qui finit par accepter l’empreinte après 3 ou 4 essais ; Anne a même dû ressortir du sas !
L’avion a près d’une heure de retard, on part vers 14h, on a 12h de voyage et 6h de décalage horaire, on doit arriver à l’ancienne Saïgon à 8 h du matin.
Voyage sans histoire, les sièges sont bien étroits pour une aussi longue durée ; en revanche nous trouvons que le repas et le service d’Air France sont de bonne qualité ; musiques et films sur notre poste multimédia aident à passer le temps, tous les passagers d’ailleurs font de même.