Lever aux aurores à 5h30 du matin pour prendre à la gare routière de Fréjus une navette qui nous emmène à Nice, véritable point de départ du voyage où nous attendent  Pascal avec le car des Phocéens ainsi que les autres passagers ; nous sommes 24 en tout.

Le temps est médiocre et même très pluvieux sur l'autoroute de Ligurie - on craint pour les jours suivants - ; à Gênes, nous devons faire un détour à cause de l'effondrement spectaculaire et meurtrier d'un viaduc (pont Morandi) qui a fait la une des journaux en août dernier et qui interrompt la circulation sur l'autoroute ; le guide nous dit que plusieurs années seront nécessaires pour le reconstruire, en particulier parce que les immeubles situés en dessous devront au préalable être démolis.

Par chance la pluie a cessé lorsque nous arrivons à Arrezo que nous allons visiter avec une guide. 

 Arezzo a vu naître de nombreux artistes célèbres : Pétrarque (poète), Vasari (peintre et un des premiers historiens de l'art), Piero della Francesca (peintre et mathématicien du début de la Renaissance, maître de la perspective inventée par Brunelleschi), Guido Monaco (moine musicien à la base de la notation musicale "ut re mi fa sol la si ut").

Les vitraux ont été réalisés par l'artiste français Guillaume de Marcillat

Le Christ est signé Cimabue, un peintre important de la pré-Renaissance italienne (duecento).

Ce sera peut-être le seul marché de Noël digne de ce nom d'un voyage intitulé "les marchés de Noël en Ombrie" ! 

Il faudra encore une heure et demie pour atteindre notre hôtel, il y a beaucoup de travaux sur les autoroutes et des déviations qui nous ralentissent.

L'hôtel est agréable, c'est un bon point ; chaque soir on appréciera la qualité du dîner et on ne se laissera pas des pâtes et des risottos.