Nous faisons route vers TANG'AN, village DONG plus haut que celui de ZHAOXING, à travers de très beaux paysages ; arrivés au village, nous avons de très belles vues sur la rizière que nous allons parcourir.
Aujourd’hui, il fait assez froid, avec un ciel gris sans soleil ; nous marchons dans le village et voyons l’eau du torrent qui dégringole et la façon dont les habitants utilisent cette eau ; au niveau le plus élevé on prend l'eau à boire, au niveau intermédiaire, on lave les légumes, au niveau le plus bas, on lave le linge.
Des paroles sont écrites en rouge et noir autour des portes, il s’agit des souhaits ou vœux qu’on renouvelle chaque nouvelle année.
Le groupe fait une marche d'environ une heure et demie à travers les rizières en terrasse, c'est très agréable, il n’y a pas encore eu de repiquage de riz, on voit du colza jaune, des navets et leurs fleurs blanches, des surfaces couvertes de lentilles d’eau de couleurs vertes ou rouges.
Le guide nous dit que pour fixer ici les paysans, on ne les taxe plus et ils gardent toute leur récolte pour eux ; on se pose la question de savoir ce que deviendrait le paysage si plus personne n’entretenait le système de terrasses et d’irrigation qui existe depuis des centaines d’années…
A 11h nous sommes de retour à ZHAOXING pour la visite du musée local qui est composé de différents pavillons en bois autour d’une cour intérieure ; le musée est pas mal du tout et montre les traditions du peuple DONG, les instruments de musique particuliers (LUSHENG), les vêtements, les objets en osier…
Bon déjeuner, nous apprécions les bananes flambées et les aubergines bien confites.
Ensuite transfert à la gare de CONGJIANG pour embarquement à bord du nouveau train à grande vitesse à destination de GUILIN.
Arrivés à GUILIN, on fait connaissance avec le guide local Edmond qui nous donne quelques informations sur sa ville.
Elle a 2100 ans d’histoire, GUILIN - ça veut dire la forêt d’osmanthus – il y a 30 000 collines pains de sucre autour de la ville.
La ville se trouve au Nord-ouest de la province de GUANGXI et compte 8 millions d’habitants, elle a au cours des cinquante dernières années connu plusieurs phases de développement : phase d’industrialisation de la ville par délocalisation d’usines de SHANGAÏ à l’époque où le maître mot était l’autonomie des provinces et des villes, puis phase de nouvelle délocalisation cette fois-ci d’usines de GUILIN vers d’autres lieux, pour développer le potentiel touristique de la ville.
On arrive par la voie la plus animée de la ville, l’avenue SUN-YAN-SEN, du nom du premier Président encore appelé père de la République chinoise.
On va jusqu’à la rivière LI, où le bus va nous déposer, nous pourrons flâner dans la ville, admirer les beaux et grands arbres (les camphriers qui sont utilisés dans l’industrie du médicament et du meuble et les osmanthus, arbres très répandus en Chine du Sud et qui fait ses fleurs en octobre).
On voit de loin le Pont de la Libération, nom donné pour commémorer la libération par l’armée communiste de Mao de la ville de Guilin, grand centre de la résistance aux Japonais.
Puis on visite la Pagode de la Grande Aisance qui a été récemment reconstruite et qui tout en haut offre de belles vues sur la ville.
On entre ensuite dans le quartier du sel qui était jadis protégé par un rempart, qui a été complètement détruit par les Japonais pendant la guerre et qui a ensuite été reconstruit dans le même style et qui est maintenant un beau quartier animé et plein de boutiques.
On a le droit à une demi heure de temps libre avant de visiter la cité princière de JINGJANG, de la dynastie MING à laquelle on parvient en passant une belle porte dans un rempart ; le lieu est en fait un peu plus ancien que la cité interdite de Pékin ; il a été construit en 1372 vers le début de la dynastie des MING et détruit par celle des QING ; il a ensuite été reconstruit et abrite actuellement une école normale, pour la formation des enseignants.
C’est une cité interdite en miniature, entourée d'un rempart de 3 km avec quatre portes ; il y a une petite colline à l'intérieur, appelée Pic de l’Elégance solitaire, curieux quand même tous ces noms un peu tarabiscotés, comme ceux de la cité interdite de Pékin.
Puis on reprend le bus pour aller prendre le repas du soir ; le guide nous dit qu’il y a dans la ville six lacs réunis entre eux et deux rivières ; au centre-ville, on voit sur notre gauche la place centrale avec ses deux pyramides, inspirées de celle du Louvre car elles ont été construites suite à une visite du maire de GUILIN à la mairie de Paris.
Concernant la circulation, à partir de 2005, les bicyclettes ont été remplacées par des scooters électriques qui ont une autonomie de 70 km environ et qui ne sont pas trop chers, environ 200 €.
Le restaurant se trouve dans un hôtel où nous aurons peut-être le meilleur repas depuis le début du voyage, selon certains ; on est d’ailleurs les seuls dans le restaurant plutôt grand car la saison touristique ne semble pas commencée ; on a des brocolis, des champignons, du riz cantonnais, des nouilles sautées, du canard…avec cacahuètes, sauce de soja et piment rouge et on a trois desserts, pas nécessairement tous servis à la fin, des beignets faits avec du lait de coco, de la farine et des œufs, pas mauvais, des bananes caramélisées et des quartiers d’orange.
Ensuite nous partons pour notre hôtel qui n’est pas mal ; la numérotation des étages est différente de celle que nous avons en Europe, le rez-de-chaussée est l’étage 1, l’étage 1 devient l’étage 2 et ainsi de suite ; il y a une particularité supplémentaire, il n’y pas d’étage 4, ce chiffre étant associé à la mort dans les croyances anciennes.
Demain on quitte l’hôtel à 8h pour prendre le bateau de croisière qui nous conduira sur la rivière Li jusqu’à YANGSHUO.
Aujourd’hui nous allons donc descendre la rivière Li qui se jette dans la rivière des perles à CANTON.
Nous devons rejoindre l’embarcadère et Edmond nous rappelle la façon dont le relief karstique s’est constitué : dans la partie sud-est de la Chine et de la même manière au Nord-Est du Vietnam, il y avait la mer il y a trois cents millions d’années et au fond s’était formée une couche de calcaire très importante ; 100 millions d’années plus tard est survenu un soulèvement tectonique du plateau calcaire avec retrait de la mer, l’érosion a ensuite fait son œuvre, laissant les parties dures ; collines en pains de sucre, rivières souterraines et grottes sont caractéristiques du paysage.
C’est samedi et il y a beaucoup de touristes chinois qui s’apprêtent à monter sur le bateau ; notre groupe s’installe à des tables disposées le long du bastingage, plutôt confortables ; l’intérieur du bateau est d’ailleurs soigné ; pas loin de notre table, un groupe de jeunes chinoises – sans doute de la même école – veut faire des photos avec nous et aussi nous photographier ; elles éclatent de rire et ont envie de communiquer.
Il y a deux ponts supérieurs permettant de mieux apprécier le paysage fort beau mais le temps est malheureusement gris ; la rivière Li a inspiré de nombreux poètes et peintres, nous dit notre guide car les blocs karstiques aux formes très diverses donnent libre cours à leur imagination.
Le paysage de la rivière LI est représenté sur le billet de 20 Yuans.
Il y a des bambous et d’autres beaux arbres sur les rives, qui se reflètent dans les eaux vertes de la rivière, c’est beau.
Nous passons devant la falaise aux neuf couleurs où l’on doit distinguer des formes de chevaux mais chacun voit ce qu’il imagine.
Nous voyons défiler des villages le long de la rivière qui vivent de la pêche et de la culture du riz et des arbres fruitiers.
Mais au moment où nous passons, nous ne voyons pas de paysans au travail dans les rizières ; nous ne voyons pas non plus les fameux pêcheurs à l'épervier, mais le guide en a montré à certains d’entre nous.
En ce qui concerne le déjeuner à bord, en fait il s’agit de plateaux-repas, et pour une fois, ce n’est pas très bon !
Nous avons du temps pendant la croisière et nous en profitons pour discuter avec le guide ; il est marié et a un fils de 14 ans pas toujours facile ; il arrive que sa femme l’appelle au téléphone lorsque son travail de guide l’empêche d’être le soir à la maison parce qu’elle n’arrive pas à faire obéir son fils ; il nous dit que les études sont difficiles pour lui, qu’il n’a pas toujours de bonnes notes mais que son fils fait des choses plus difficiles que lui ne faisait dans la même année d’étude.
Ça semble bien différent de chez nous !
C’est d’ailleurs pour ça selon lui que les élèves d’origine chinoise sont aux Etats-Unis devant les élèves américains, à l’école.
Peu à peu les collines sont plus basses et arrondies et l’on aperçoit YANGSHUO, au bord de la rivière et en bas des collines.
La sortie du bateau est laborieuse, il y a beaucoup de touristes qui sortent en même temps et on se retrouve sur une allée avec plein de boutiques vendant des produits chinois, comme la soie, le jade, les perles et beaucoup d’autres choses.
Le guide attend le groupe qui s’attarde devant les boutiques, au bout de l’allée et nous partons à pied vers le village, il y a de beaux et grands arbres, en particulier un arbre que nous n’avions pas remarqué jusqu’ici, le banyan.
Au fur et à mesure que nous avançons, ça s’anime et le village devient plutôt une ville, à l’échelle française ; mais le surnom de « petit Saint-Tropez » donné à YANGSHUO ne nous paraît pas tout-à-fait adapté même si la ville a son charme par sa position au bord de la rivière.
Flânerie dans les ruelles pittoresques du village ou option visite de la rizière à la périphérie de YANGSHUO, dans notre cas.
On part donc en minibus, à 18 sur les 25 du groupe, voir la campagne de YANGSHUO, assez proche ; on traverse d’abord un énorme chantier en construction d’un nouveau quartier d’habitations, la terre est retournée, les routes du quartier sont en construction, bien qu’aucun bâtiment ne soit sorti du sol.
Puis on arrive dans la campagne, il y a des cultures et quelques maisons assez modernes proches des champs ; il y a des arbres fruitiers (mandariniers et cumqats), une bufflonne pour faire le labour et son petit, des serres sous plastiques avec du riz en semis qui sera repiqué vers début mai ; le guide Edmond nous dit qu’on utilise beaucoup d’engrais chimiques.
Il nous raconte aussi qu’il est fils de paysan, qu’il a eu une enfance difficile car orphelin de père à sept ans et qu’il n’a pas toujours mangé à sa faim ; avec la réforme agraire de Mao, il n’y a plus de propriétaires terrains et toutes les terres appartiennent à la commune, c’est une organisation de type kolkhoze ; sa famille est nombreuse, son frère a deux femmes et des enfants peu âgés, il y a peu d’actifs et on distribue à chaque famille selon son travail ! Il y a eu la période avant 78 et celle après 80, le tournant avec DENG HSIAO PING : on distribue les terres aux paysans (mais la terre ne leur appartient pas), une partie de la récolte est donnée à l’état (correspond aux taxes foncières), le reste est pour le paysan ; tout de suite on mange à sa faim ; de plus le paysan élève quelques animaux…
Pourtant, Edmond va pouvoir faire des études et aller à l’université pour deux raisons, une partie de la dot de sa sœur qui s’est mariée va servir à payer ses études et par ailleurs il reçoit une aide de l’état parce qu’il est très bon élève.
Il explique par ailleurs que les jeunes ne veulent plus mais ne peuvent plus faire le travail du paysan qui cultive le riz, c’est trop difficile, c’est pourquoi l’état cherche à inciter les paysans à rester sur leur terre en ne leur faisant plus payer de taxes.
La Chine est autosuffisante en riz à 85 % et doit veiller à ne pas être dépendante de l’étranger.
Edmond, en parlant de son fils de 14 ans qui est dans le secondaire, reconnaît que l’école est fatigante à cause de la compétition pour avoir un bon job ; il a des cours du lundi au samedi de 7h30 à 12h et de 14h30 à 17h15, puis des activités de 19h à 21h30 ; et le dimanche, il a des cours supplémentaires.
On repart en minibus vers un village pour voir l’évolution de l’habitat ; le guide nous montre les maisons anciennes soit en torchis soit en briques de terre séchée ; nous en visitons une, elle est petite avec des petites fenêtres, sans WC, avec rien que des petites pièces, une pièce d’accueil, 2 chambres, une cuisine, c’est tout.
On voit ensuite une grande maison en brique, juste derrière, avec un étage, habitée par une paysanne qui s’occupe de ses petits-enfants, c’est d’ailleurs trop grand pour elle, nous dit le guide ; la femme nous offre du pamplemousse chinois, un peu sec mais pas mauvais !
De retour à l’hôtel vers 17h15, nous repartons à 18h30 avec le reste du groupe pour le restaurant où nous est servi un repas peut-être inférieur à celui que nous mangeons habituellement ; une bonne surprise cependant, pour la fin, la guide Christine nous a acheté des cumqats qu’il faut selon elle manger entièrement, avec le zeste.
Aujourd’hui nous retournons à GUILIN, où nous prendrons ce soir l’avion pour SHANGAÏ.
En sortant de YANGSHUO, Edmond nous fait remarquer qu'il y avait autrefois des rizières de chaque côté de la route qui ont été remplacées par des pépinières d'osmanthus par exemple, pour la décoration, ou d'autres arbres pour la construction ; le travail dans les pépinières est moins exigeant et difficile que celui de la culture du riz et rapporte beaucoup plus.
La région a un climat subtropical, très humide (1,950 m par an) avec une température moyenne de 18° C, il pleut beaucoup l'été.
Nous prenons l’autoroute dont les bordures sont plantés d'arbustes et de fleurs bien entretenus ; nous allons d’abord visiter l’institut du thé, situé dans la banlieue est de GUILIN, au pied de la montagne YAO, dont le sommet le plus élevé culmine à 900 m ; non loin de là, au pied de la montagne, FENG SHUI oblige, se trouvent enterrés 14 rois de la dynastie des MING, plus précisément des princes de GUILIN ainsi que d’autres personnages importants ayant vécu sous les dynasties MING et QING.
L’histoire du thé en Chine remonterait à plus de 3 000 ans, une légende dit qu’il aurait été découvert par un empereur (il semble qu’on ait beaucoup recours aux légendes en Chine pour tout ce qui vient d’un passé lointain !).
La Chine est donc le pays qui a découvert le thé et à partir duquel il s’est diffusé en Orient puis beaucoup plus tard en Europe.
Le site où nous nous trouvons était un jardin de thé pour les rois de GUILIN, sous la dynastie des MING.
Sur 42 ha sont plantées ici 250 variétés de thé, cela forme un beau paysage vert avec au fond les pains de sucre caractéristiques de GUILIN.
Un employé nous conduit au bord d’une plantation pour nous donner des explications sur la cueillette : il y en a trois, celle de printemps, la meilleure, le thé est le plus riche en vitamines, celle de l’été, le thé est moins riche en vitamines et celle de l’automne, la deuxième en qualité après celle du printemps.
La qualité du thé n’est pas lié à la variété de la plante mais à la façon dont on cueille les feuilles : le thé blanc est obtenu avec les premiers bourgeons seuls, le thé vert 1ère qualité avec les premiers bourgeons et premières feuilles, le thé vert 2ème qualité avec les premiers bourgeons et les secondes feuilles, le thé vert 3ème qualité avec les premiers bourgeons et les troisièmes feuilles.
Pour le thé vert, il faut faire subir un traitement aux feuilles (retirer l’eau, l’huile et les enzymes) pour qu’elles ne fermentent pas et conservent leur théine.
Pour le thé noir, le traitement n’est pas le même, on l’obtient suite à une fermentation des feuilles avec ses enzymes naturelles, il ne contient plus de théine ; c’est d’ailleurs aussi le cas du thé jaune qui vient des montagnes et qui naturellement ne contient pas de théine.
Il y a encore le thé compressé 6 Trésors…
Le thé peut être parfumé avec des fleurs de jasmin ou d’osmanthus.
On prend tous place autour d’une grande table et on assiste à la Cérémonie du thé : c’est très précis et raffiné, on nous explique comment on prépare le thé, en fonction du type de thé, et comment on le boit : il y a une façon différente de tenir la tasse, selon qu’on est homme ou femme, le nombre de gorgées pour vider la petite tasse semble codifié – si c’est une gorgée, on boit comme un buffle, si c’est deux, on boit comme un âne, trois gorgées, c’est bien.
On nous parle des propriétés bénéfiques du thé vert et on est invités à goûter plusieurs sortes de thé.
Après être passés par la boutique de thé, nous reprenons le bus pour le lac des sapins, dans la banlieue est de GUILIN ; il y a sur le lac les deux pagodes jumelles du soleil et de la lune, qu’on voit de loin ; nous faisons quelques pas le long du parc, avant le déjeuner, très bien avec, pour fêter les anniversaires à deux jours d’écart de Jean et Francis, un apéritif qui vient de PEKIN.
Il est temps maintenant de partir voir dans la banlieue ouest de GUILIN, la Grotte des Flûtes de roseau, découverte récemment, en 1959, et pour laquelle il existe déjà une légende !
La grotte est morte, dans le sens où il n’y a plus d’infiltrations et plus de formations de stalactites et stalagmites.
Nous allons faire une promenade d’une heure et demie dans la grotte qui fait 260 m de long ; c’est très beau, et très grand ; des projecteurs de lumière projettent des couleurs différentes sur la roche, c’est superbe, met bien en évidence le relief, l’imagination permet de voir des végétaux, des animaux et des personnages.
Nous avons encore du temps avant d’aller à l’aéroport prendre l’avion de SHANGAÏ, notre guide nous conduit voir une perlerie de mer ; il s’agit du SOUTH CHINA PERL MUSEUM, où une hôtesse nous fait passer un petit film sur la production de perles en Chine puis nous fait assister à un défilé de mannequins présentant de très beaux colliers de perles avant de nous envoyer dans la boutique de ventes, où Anne se laissera tenter…
Les Chinois maîtrisent la production de perles d’eau douce (dans les moules) depuis le 13ème siècle et sont le premier producteur mondial ; pour la production de perles d’eau de mer (dans les huîtres), ce sont les Japonais qui ont trouvé la technique au 19ème siècle mais les Chinois les ont maintenant rattrapés en production, avec des perles de qualité identique.
Nous partons maintenant à l'aéroport de GUILIN pour le vol de SHANGAÏ ; sur des kilomètres, la route est magnifiquement bordée de parterres fleuris et de haies d’arbustes, bien dessinés, très bien entretenus, très nets, avec des couleurs rouge et vertes, vraiment surprenant !
Très beau terminal tout neuf (il a six mois).
Il y a un problème avec les bagages de Francis qui doit se rendre dans un local où on lui fait ouvrir ses bagages : l’objet incriminé est un briquet qui lui est confisqué ; de fait on nous rappelle constamment qu’il ne faut pas mettre dans les bagages des piles, batteries ou briquets.
Une fois le problème résolu, nous pouvons aller dîner dans un restaurant de l’aéroport où le guide avait réservé ; pour fêter l’anniversaire de Jean (qui est de Lapugnoy, dans le Pas-de-Calais, non loin de la maison des parents de Christian), il y a de l’apéritif mais aussi un gâteau d’anniversaire que Christine (Yen Yen) avait commandé en cours de voyage et qu’elle s’était fait livrer dans la boutique de jade vue le matin.
Le repas est très bien et le gâteau d’anniversaire est aux fruits et aux tomates avec beaucoup de crème.
Le vol se fait dans un Boeing 737 - pas un 737 max qui a eu de gros problèmes et dont la Chine, comme l'Europe a interdit l'utilisation pour l'instant - et dure trois heures.
Nous arrivons à l'heure, à 23h30, un bus nous conduit jusqu'au terminal ; lorsque nous arrivons au tapis 4, nos bagages sont déjà là, consternant ! nous sommes arrivés à l'aéroport International de SHANGAI-PUDONG, à l'est, situé près de la mer (il y en a un autre à l'ouest de la ville).
Il faut une heure pour arriver par autoroute à l'hôtel Holiday Inn, au centre ville ; nous sommes filmés par la caméra de la réception de l'hôtel, nous nous couchons vers 1h du matin ; demain exceptionnellement, lever à 8h30 pour départ à 9h45.