Shangaï

Quand nous descendons vers 8h à l’étage du petit déjeuner, il y a beaucoup de monde et malgré les deux salles, nous avons de la peine à trouver de la place et à trouver notre nourriture habituelle, pain, café au lait, œufs, fromage blanc et fruits ; il faut dire qu’il y a bien d’autres choses que les Chinois mangent, mais que nous mangeons de préférence aux repas de midi et du soir.

 

 

Nous finissons par trouver une table où est installé un couple de russes de Saint Petersburg avec lesquels nous échangeons un peu sur la Chine ; le mari fait du commerce avec la Chine est nous dit qu’il apprécie beaucoup le pays dans lequel il revient régulièrement et auquel il s’est peu à peu acclimaté ; il fait des remarques sur les progrès très rapides de la Chine bien plus importants que ceux de son pays et de l’Europe où il voyage aussi.

 

A la réception de l’hôtel nous trouvons notre nouveau guide local, Shen, qui se fait appeler Christian et qui a étudié dans la même université de SHANGAÏ qu’Edmond, notre guide précédent.

Il parle très bien français à tous points de vue, grammaire, vocabulaire et prononciation et a beaucoup d’humour, dont il fait preuve dans notre langue.

Il nous explique que le grand fleuve chinois du YIANG ZI délimite deux zones de développement inégal, une zone plus développée au Sud, riche, avec entre autres SUZHOU, HANGZHOU et SHANGAÏ (ville plus récente dont le développement commence vers 1860) et une zone moins développée au Nord mais qui se développe bien, actuellement.

 

SHANGAÏ veut dire « sur la mer » ou « aller vers la mer », c’est  la capitale de la soie, c’était le Paris de l’Orient au début du 20ème siècle ; c’est la ville des contrastes : on va voir la vieille ville le matin, Chinatown, comme dit le guide avec humour, et le jardin du Mandarin YU, puis l’après-midi, le BUND, le quartier européen de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle, et enfin PUDONG, la ville futuriste dont l’architecture rompt avec l’architecture chinoise. 

 

Ce soir en option, pour ceux qui le souhaitent on verra SHANGAÏ by night avec ses illuminations, ce sera notre cas : selon le guide, l’atmosphère est très différente entre le jour et la nuit.

 

Jardin du Mandarin Yu

Aujourd’hui, le temps est assez gris ; le bus nous conduit d’abord dans un parking de la vieille ville ; de là nous allons parcourir un quartier de vieille ville resté « dans son jus » et sans charme particulier, 

 

 

avant d’arriver dans un quartier à la belle architecture chinoise rénovée ; nous avons un peu de temps libre pour nous balader et faire des photos ; nous en profiterons pour prendre un café chez Starbucks, où nous discuterons avec deux touristes finlandais, un peu perplexes devant le développement de la Chine.

 

 

Nous visitons le jardin du Mandarin YU très réputé et très beau qui date du 16ème siècle et qui a été réalisé en 16 ans.

 

Comme dans le cas d’un autre jardin vu préalablement, il y a des bassins, des ponts, des pavillons, des montagnes artificielles, des rochers venant nous dit-on de très loin, des arbres et des fleurs, dans un très bel agencement qui offre de nombreux points de vue ; malheureusement aujourd’hui il y a foule dans le jardin, ce qui fait perdre un peu son charme â l’endroit.

 

Promenade sur le "Bund" avec ses gratte-ciel

Banque HSBC

Après nous être restaurés, nous allons voir le fameux boulevard du BUND (« rivière de boue »), sur la rive ouest de la rivière HUANG PU, affluent du fleuve YIANG Zi  et qui traverse la ville ; le quartier futuriste de PUDONG est juste en face sur la rive est de la rivière.

 

Le guide nous montre le beau bâtiment avec coupole de la Banque HSBC, construit par les anglais en 1929 et dont les initiales signifiaient Hong-Kong Shanghai Bank of China ; la banque a été depuis transférée à PUDONG ; dans le nom actuel, le C ne signifie plus China mais Corporation.

 

L’intérieur du bâtiment est très beau, tout est marbre de Carrare, le parquet, les colonnes ; au moment de la révolution culturelle, où les dégradations d’œuvre d’art étaient monnaie courante, les peintures de la coupole ont été sauvées par un professeur d’université et ses étudiants qui les ont masquées en les recouvrant de plâtre, nous dit notre guide.

 

Les 3 Tours

Les autres bâtiments du BUND sont également de gros immeubles ou des tours dont les propriétaires veulent montrer leur puissance et impressionner le passant, quitte à rajouter un étage pour passer devant leurs rivaux.

Il y a un gros trafic de bateaux et de péniches sur la rivière.

On nous laisse un peu de temps pour photographier les tours de PUDONG, la tour de télé, celle dite du décapsuleur, celle en forme de bouteille (632 m de haut, la deuxième plus haute tour du monde, après celle de Dubaï, 828 m de haut).

C’est très impressionnant.

 

 

Le point de rendez-vous est la statue de buffle ; on va rejoindre à pied le ferry qui va nous conduire sur l’autre rive ; en fait, à Shanghai, il y a pas moins de 7 grands ponts et 8 tunnels qui relient les deux rives !

 

Traversée de la rivière Huangppu en ferry

Il y a du monde sur le ferry, la traversée est rapide et on se retrouve vite aux pieds des grandes tours vues de l’autre rive et qu’on peut photographier à souhait, même si cela donne lieu à des contorsions vu leur hauteur.

 

La rue des boutiques de Nanking Lu

De retour sur la rive du BUND, nous rejoignons la partie piétonnière de la rue de NANKIN, « les Champs-Elysées » chinois, où nous avons une heure de temps libre pour voir les boutiques ; si certains d’entre nous trouvent la comparaison avec les Champs-Elysées parisiens osée, on peut le comprendre, il faut admettre que c’est quand même une très belle avenue avec beaucoup de magasins de luxe.

 

Pudong, la Shangaï futuriste

Le bus nous attend non loin et on va retraverser en prenant un grand pont en colimaçon impressionnant qui nous donne de très belles vues sur PUDONG ; de plus, le soleil fait son apparition et les tours s’en trouvent plus belles avec des couleurs non plus grises mais vertes, jaunes, bleues, rouges et blanches.

 

Shangaï illuminée

Le repas du soir n’a rien de remarquable, nous sommes prêts pour la virée nocturne que la plupart d’entre nous vont faire, nous allons donc revoir ce que nous avions fait pendant la journée mais avec des illuminations : la vieille ville, PUDONG et le BUND.

 

C'est d’abord la vieille ville et son architecture chinoise traditionnelle très bien mise en valeur par les couleurs changeantes qui les illuminent,  ça devrait faire de très belles photos ; en ce qui concerne PUDONG, c’est magnifique !  peut-être n’avons-nous jamais vu un spectacle aussi grandiose, le guide nous avait d’ailleurs dit que cela coûtait beaucoup d’argent à la municipalité de SHANGAÏ ; dans l’euphorie du spectacle, on s’aperçoit que l’on a perdu l’un d’entre nous ; le guide part à sa recherche et le retrouve, il s’était attardé un peu pour prendre des photos et ne retrouvait plus le groupe !

 

On termine sur le BUND, où on peut prendre des photos d’un peu plus loin et on rentre à l’hôtel vers 22h.

 


Suzhou

Aujourd’hui nous allons quitter SHANGAÏ pour SUZHOU qui avec ses canaux avait la réputation d’être la Venise Chinoise du temps de Marco Polo, mais qui a perdu son charme ; le guide nous dit qu’un poète disait : au ciel, il y a le paradis, sur terre, il y a  SUZHOU et HANGZHOU.

 

Atelier de dévidage des cocons de vers à soie

Notre premier arrêt, à la sortie de SHANGAÏ, est pour la visite d'un atelier de dévidage des cocons de vers à soie, bien sûr couplé avec une boutique de vente ; on nous explique le processus, on nous montre la machine qui permet de dévider les cocons, comment on trouve le début du fil, en plongeant le cocon dans l’eau ainsi qu’une brosse sur laquelle le fil va s’attacher presque tout seul…

 

Bien sûr, on va nous montrer les articles en soie vendus dans la boutique, en particulier les couettes en soie, de toutes dimensions et épaisseurs.

Il y a beaucoup d'articles en soie, dont des foulards ; quand les uns et les autres ont terminé leurs achats, on reprend la route pour SUZHOU.

 

La "Venise chinoise"

On rejoint SUZHOU par une autoroute avec de très nombreuses serres de chaque côté car la région est également riche sur le plan agricole ; en fait SUZHOU est actuellement la ville la plus riche de Chine si on considère le PIB/habitant.

 

Le guide Christian a beaucoup à dire sur sa région, où il y a peu de sécheresse et peu d’inondations bien qu’il y ait beaucoup d’eau comme le lac TAÏ, à l’Ouest de SUZHOU qui fait 30 Km sur 40 km, ce qui en fait le 4ème lac d’eau douce dans le monde, le lac Baïkal étant le 1er.

 

Le grand canal, le plus long du monde avec ses 1 794 km, passe par SUZHOU, il relie le Sud de la Chine, HANGZHOU, au Nord, à PEKIN. Il tire son eau des cinq grands fleuves et du lac TAÏ qu’il relie entre eux.

 

 

Sa construction a commencé il y a très longtemps sous la dynastie des ZHOU de l’est en – 486 av. JC, pour relier le YANG ZI au sud au fleuve Jaune au Nord puis s’est poursuivie au fil des siècles ; il a joué dans le passé un rôle important dans le transport de marchandises.

 

Parlant de l’eau, le guide en vient à nous parler des piscines de SCHANGAÏ, peu nombreuses - 25 - pour ses 24 millions d’habitants, qui d’ailleurs pour la plupart ne savent pas nager et se retrouvent tous dans les piscines avec des bouées !

D’ailleurs sur les 12 000 km de côté de la république de Chine, dit-il, il y a très peu de plages et la mer est polluée ; à SHANGAÏ, il y a une plage de 3 km où on a mis 6 000 tonnes de sable blanc, mais il a suffi d’un typhon pour tout emporter !

L’été, ceux qui veulent aller sur de belles plages vont sur l’île chinoise d’HAÏNAN, ou à Bali, ou en Thaïlande.

 

La façon dont les villes de SHANGAÏ et SUZHOU se sont étendues géographiquement est différente : SHANGAÏ, c’est au départ un petit carré de 20 km sur 20 km avec 15 millions d’habitants, au centre d’un grand carré de 80 km sur 80 km, qui comporte, en dehors de SHANGAÏ, une dizaine de villes satellites, avec leurs industries, représentant 10 millions d’habitants.

SUZHOU, c’est un ensemble de quatre cercles concentriques, faisant en tout 9 millions d’habitants ; 200 000 habitants dans le premier cercle (la vieille ville) puis des tours d’habitations de 30 étages dans le deuxième cercle, puis les usines dans le troisième cercle et enfin la zone agricole dans le quatrième cercle.

Si la croissance chinoise est de 6,5 % et celle de SHANGAÏi de 8 à 9 %, celle de l’industrie de SUZHOU est une croissance à deux chiffres !

 

Dans le cercle dédié aux industries, il y a des industries de toutes sortes : textiles (soie), de moyens de transport (bus, camions, scooters électriques), cosmétiques (crèmes pour blanchir la peau), électroniques (ordinateurs, téléphones portables)…une usine de peinture s’étend par exemple sur 3 km de long et emploie 4 000 employés !

Bien sûr, tout n’est pas rose ; Foxconn, qui a remplacé Samsung comme fabricant pour Apple, a beaucoup d'employés dans une usine de SUZHOU où on fait du montage d’appareils électroniques ; les gens travaillent beaucoup, il y a du stress et des suicides (un par semaine) ; le guide nous fait remarquer que sur le bénéfice fait sur l’appareil, la Chine gagne 10 € là où Apple gagne 290 € (il est vrai qu’il est difficile d’en tirer des conclusions).

Néanmoins, la ville de SUZHOU attire beaucoup de jeunes.

 

Après le déjeuner, nous nous promenons à pied le long d’un morceau du grand canal, certains d’entre nous ayant choisi de prendre le bateau pour voir le canal sur une plus grande longueur ; mais ça fait du bien de marcher un peu.

 

 

C’est un quartier authentique et calme de la vieille ville avec d’anciennes maisons, certaines plus belles que d’autres, mais on voit qu’un peu plus loin on  est en train de détruire des maisons pour construire un autre type d’habitat sans doute. 

Les habitants seront, nous dit-on, soit relogés soit indemnisés, ce qui peut être intéressant dans certains cas ; le guide nous parle de ces habitants qui habitaient PUDONG au moment de la construction des tours de SHANGAÏ et qui ont été très bien dédommagés par les promoteurs immobiliers. 

Le bord du canal présente un certain charme mais c’est vrai qu’on s’attendait à quelque chose d’autre.

 

Le Jardin des Maîtres du Filet

Jardin résidence des Song du Su

Nous allons maintenant visiter le jardin du Maître des Filets ; il aurait été créé il y a 900 ans par un mandarin et est considéré comme un jardin modèle pour d’autres jardins ; l’histoire de ce mandarin, exemple de la méritocratie chinoise de l’époque, est intéressante puisque ce mandarin était le fils d’un pêcheur pauvre qui lui avait donné comme prénom simplement « petit pêcheur » ; pour dénommer le jardin plus tard, on aurait trouvé un nom plus « ronflant », maître des filets.

 

 

Il s’agit donc du jardin chinois classique, assez petit, avec un étang, représentant la mer, et un entrelacement de jardins et d’habitations, avec ponts et pavillons, des arbres représentant la forêt avec des pommiers, pêchers, des rochers, représentant la montagne ; il y a aussi des bonsaïs (mot chinois à l’origine).

On y retrouve les quatre symboles de la longévité : la chauve-souris, la grue, le pin et la pêche mais il y en a beaucoup d’autres comme la tortue…

 

C’est un bel endroit, d’autant qu’il y a de nombreux arbres en fleurs.

 

 

Nous repartons pour SHANGAÏ par l’autoroute, il y a des bouchons, on voit la  banlieue à vitesse réduite, avec ses nombreux immeubles et tours d’habitation : ce n’est pas très beau, chaque appartement a sa climatisation à l’extérieur, ce n’est pas le BUND ou la PUDONG futuriste mais nous avons aussi en France ce genre d’immeubles.

 

Nous observons les chantiers de construction qui sont nombreux, nous en voyons d’ailleurs un de notre chambre d’hôtel, c’est assez étonnant ; le chantier est entouré d’un mur d’enceinte qui le délimite proprement, il n’y a pas d’incidence sur le trottoir extérieur ; il y a plusieurs portes pour y pénétrer, le chantier est très propre à l’intérieur, fréquemment balayé, il y a des habitations style Algeco pour les ouvriers, de grandes grues, des voies déjà construites alors qu’aucun immeuble n’est encore construit, sans doute pour éviter les embourbements ; on voit des ouvriers travailler ici ou là avec toujours semble-t-il des contremaîtres qui surveillent ; le matin tôt on peut voir les ballets de bétonnières livrer leur béton au chantier, ça semble très organisé, il est vrai qu’avec tout ce qu’ils construisent les Chinois doivent être des experts de la construction.

 

 

Avant de rejoindre notre hôtel, nous allons manger dans le restaurant du Vienne International Hôtel.

Shangaï

Le Temple Yufosi

Compte tenu du temps incertain aujourd’hui qui prévoit de la pluie, le guide Christian (Shen), inverse l’ordre des visites ; ce matin nous visiterons le temple Yufosi, cet après-midi le musée de SHANGAÏ.

 

Il y a trois temples à SHANGAÏ ; celui appelé temple du Bouddha de jade est situé au centre ville. Il est entouré de grosses tours,  même s’il a été construit il y a 140 ans à la périphérie de la ville ; il a été rénové il y a deux ans, c’est pourquoi il semble tout neuf ; l’ensemble des bâtiments, d’architecture chinoise traditionnelle, est très beau.

 

 

Son appellation vient  du fait qu’il contient deux splendides statues de Bouddha en jade, l’une grande où il est assis et l’autre petite où il est allongé, qui ont une histoire ; les moines avaient acquis en Birmanie un bloc de 4 tonnes de jade blanc mais il leur était quasiment impossible de le ramener là ; de ce fait, les statues ont été sculptées  en Birmanie, ce qui a diminué leur poids à 1,2 tonnes et a permis leur transport ; mais cela a donné, selon le guide, une expression du visage de Bouddha différente de celle qu’on lui donne en Chine.

 

 

On parcourt plusieurs salles, la première où salle d’accueil qui comporte un Bouddha protégé par quatre protecteurs célestes, puis une autre avec une statue d’un dieu de la guerre, dont le guide nous raconte l’histoire ; ce guerrier qu'il assimile à notre dieu Mars, était un guerrier très fort qui coupait les têtes de ses ennemis, il est un jour tué et a la tête coupée ; il prie Bouddha de la lui restituer mais ce dernier lui dit qu'il ne peut lui accorder ce qu'il n'a pas fait pour les autres à qui il a coupé la tête ; ce n’est que lorsqu’il renonce à sa demande qu’il devient Bouddha lui-même.

 

 

Puis nous voyons le bâtiment principal du temple avec l’un à côté de l’autre un Bouddha ancien, un Bouddha présent et un Bouddha futur ; de chaque côté, il y a dix statues de fidèles.

 

 

Pour aller voir le Bouddha de jade assis, on traverse une cour où des gens brûlent  pour leurs ancêtres, dans de grands chaudrons, des bâtons d’encens et des morceaux de papier argentés - qui symbolisent des lingots - ; évidemment la fumée monte vers le ciel où les ancêtres sont supposés être.

 

 

Après un bon déjeuner, nous avons trois heures pour faire la visite libre du musée de SHANGAÏ, rendez-vous donc à 16h à la sortie.

 

Le Musée de Shangaï

Le musée est un bâtiment moderne, de forme circulaire, pas très haut, à deux étages, situé dans le parc de la place du peuple ; nous verrons de très belles collections de céramiques et de bronzes anciens, les céramiques nous parlant un peu plus sur un plan esthétique.

 

 

La collection des bronzes au rez-de-chaussée montre des pièces (plus de 500 en tout) datant pour les plus anciennes du 17ème siècle avant JC et de la dynastie des MING (17ème siècle après JC) pour les plus récentes ; il s’agit de récipients pour l’alcool ou la nourriture, d’armes et d’outils, de tambours et de cloches, d’instruments de musique ; tous les objets sont finement décorés avec des représentations d’animaux, des motifs géométriques ou des scènes de vie.

 

 

La collection de céramiques au 1er étage réunit aussi un grand nombre de pièces (500), datant du néolithique (de 3 000 à 4 000 ans avant JC) à la dernière dynastie des QING ; on voit beaucoup de poteries vernissées et polychromes et de superbes porcelaines (la porcelaine est  une invention chinoise sous la dynastie des HANS, entre - 200 avant JC et 200 après JC), datant des différentes dynastie SONG, YUAN, MING et QING qu’on verrait bien pour certaines, dans notre salon.

 

 

Au troisième étage, nous ignorons la pièce consacrée aux jades qui nous semble trop sombre, parcourons rapidement celle consacrée aux meubles MING et QING, beaucoup en bois de santal rouge.

 

 

 Il pleut un peu quand nous finissons notre visite dans la boutique du musée.

 

Le Jardin Français

Nous parcourons cependant un jardin français dans l’ancienne concession française de SHANGAÏ en Chine.

 

Le guide ne fait pas de remarques sur ce que représentaient les concessions étrangères en Chine ; par une série de traités appelés traités inégaux par la Chine, qui commencent avec le traité de NANKIN en 1842, 23 concessions ont été octroyées par cette dernière à 8 pays (Grande-Bretagne, France, Allemagne, Italie, Autriche, Japon, Belgique, Russie) dans 10 villes portuaires de l’est de la Chine ; les concessions françaises ont été rétrocédées par Vichy seulement en 1943 au gouvernement chinois collaborant avec le Japon.

 

Le jardin est tranquille, c’est le printemps, il y a des arbres en fleurs, la pluie s’est arrêtée de tomber.

 

Le restaurant panoramique tournant

 

Nous reprenons le bus pour rejoindre, vers 17h30, l'Océan Hôtel où nous avons notre dîner d'adieu, dans un restaurant panoramique tournant, qui est circulaire et se trouve tout en haut de la tour carrée ; en fait il ne tourne pas de 360° mais d’un angle beaucoup plus restreint, à droite puis à gauche, qui permet néanmoins de bénéficier d'angles de vue différents.
Le repas est très bon et nous terminons en douce les alcools qui nous restaient.

 

Départ de l'Aéroport de Shangaï

Il est maintenant temps de partir pour l'aéroport de SHANGAÏ ; nous sommes par hasard les premiers à enregistrer nos bagages ; il y a tout-de-suite un problème avec le bagage d’Anne ; nous devons aller dans un local où un employé demande d’ouvrir les bagages pour retirer les batteries de l'audiophone qui s’y trouvaient ; pas de problèmes pour les garder et les mettre dans les bagages à main ; d’autres personnes de notre groupe ont les mêmes problèmes.

 

Nous devons maintenant aller au contrôle de police, c’est le moment de la séparation avec notre guide Christine (Yen Yen) et des grandes embrassades ; bien appréciée par tous, elle nous a sans doute donné par son attitude une image positive de son pays, sans chercher à nous influencer, me semble-t-il.

 

Avant le contrôle, nous nous apercevons que nous n’avons plus les petits formulaires qu’on nous avait donnés dans l’avion de l’aller et qu’on devait montrer au retour ; Anne les remplit rapidement et nous pouvons affronter les contrôleurs !