Il ne reste plus qu’à aller à la porte de départ de l’avion pour Paris CDG et attendre ; l’avion est un A380, les sièges sont un peu plus confortables qu’à l’aller avec KLM, le personnel Air France nous semble aussi beaucoup plus gentil ; le repas est plutôt bon et c’est champagne et vin si l’on veut et même pousse-café ; les uns et les autres vont ainsi s’endormir dans la douce chaleur de l’alcool…
La nuit à bord n’est pas si longue (on passe au-dessus de la Mongolie, l’Est et le Nord de la Russie puis la Scandinavie).
Deux films, un chinois, qui raconte les affres de paysans chinois qui migrent vers une grande ville, perdent leur boulot et reviennent à la case départ et un américain de Paul Weitz, Bel Canto, sorti en 2018, et qui nous a plu.
Arrivée à Paris CDG vers 6h, transfert du Terminal F au E ou l’inverse ; avion pour NICE à l’heure, la navette de Salaün nous récupère à l’aéroport et nous conduit chez nous où nous arrivons vers midi.
Que garderons-nous de ce voyage en Chine où, somme toute, nous n’avons vu qu’un petit morceau, un échantillon en quelque sorte ?
Nous avons vu un pays contrasté entre le nouveau monde moderne et ses grandes villes (PEKIN, XIAN et SHANGAÏ) et l’ancien monde avec ses beaux et vieux villages où vivent des ethnies minoritaires qui gardent leurs traditions mais dont les enfants regardent déjà sans doute vers l’autre monde.
Nous n’avons pas vu la mer - entrevue en avion au-dessus de Shanghai - et les paysages qui nous ont bien plu ont été ceux des zones montagneuses et karstiques des provinces du GUIZHOU et du GUANGXI avec les villages le long des rivières ou sur les pentes de la montagne avec leurs cultures en terrasses, façonnées par l’homme depuis tant de siècles.
Nous avons bien sûr beaucoup apprécié ce qui caractérise l’ancienneté de la civilisation chinoise, la grande muraille, la cité interdite, l’armée enterrée, la rivière Li, mais aussi la PUDONG futuriste.
Nous avons été impressionnés par ce que nous avons vu de nos yeux, les réalisations du pays, le rythme des constructions, les TGV, les ponts très hauts, l’organisation et la propreté, l'évolution technologique.
Bien sûr, il y a des choses qui nous ont moins plu, comme une urbanisation extrême mais sans doute inévitable dans ce pays très peuplé.
Nous avons eu de bons guides locaux qui parlaient bien notre langue et connaissaient bien leur région et une guide nationale, charmante, attentive, soucieuse de notre bien-être, pleine d’humour et qui nous a rapprochés un peu des habitants d’un pays qu’il faut peut-être regarder autrement que sous un angle idéologique occidental.
Yan Yan ou Christine
Ciao Fan ou Frank
Xie Xu Dong ou Edmond
Shen ou Christian
Nous ne pouvons pas ne pas aborder le régime politique et la place des libertés individuelles : en toute honnêteté, ce sujet nous semble dépasser nos compétences...
Pour la fin, on peut évoquer Alain Peyrefitte et son livre "Quand la Chine s'éveillera", écrit à la suite d'un voyage d'études en Chine en 1971 ; il pense que compte tenu de sa démographie, la Chine finira inexorablement par s'imposer au reste du monde dès qu'elle maîtrisera une technologie suffisante (source Wikipédia) !