De Nice à Pékin, toute une histoire !

 

C'est à 9h pétantes que le taxi vient nous chercher à domicile pour nous conduire à l’aéroport de Nice.

Depuis 8h30 nous savons déjà que notre vol pour Amsterdam a été annulé pour cause de mauvais temps (vent violent), l’aventure peut commencer…L’agence Salaün qu’on a contactée nous rassure en nous parlant de solutions alternatives via Vienne ou Münich.

Malheureusement le comptoir d’Air France nous indique que ces vols sont pleins et que la seule solution possible maintenant est un vol AF pour Paris CDG, à 20h25 pour une arrivée à 22h et un départ pour Pékin à 23h20 nous faisant atterrir en Chine à 16h35 au lieu de 9h30.

Nous ne sommes pas les seuls : 10 personnes (sur un groupe de 25), de différentes régions de France, sont dans notre cas. Nous informons l’agence Salaün des détails de notre nouveau périple afin qu’elle puisse avertir notre réceptif (sic) à Pékin.

 

Le programme de visite de la première journée est déjà compromis : il s’agissait de la place Tien An Men et du Temple du Ciel, nous verrons bien demain.

 

Pour l’instant, nous allons passer une grande partie de la journée à l’aéroport de Nice !

Mauvaise nouvelle, l’avion de 20h25 est prévu avec une heure de retard, ce qui rend quasiment impossible d’être dans l’avion de 23h20 pour Pékin. Les perspectives s’assombrissent un peu plus, si on rate cet avion, nous aurons un jour complet de retard et raterons la grande muraille ! De fait, vers 20h30, tous les passagers du vol de Paris avec correspondance sont appelés au comptoir d’AF où on leur explique qu’ils vont être hébergés à Nice, qu’ils ne partent donc pas à Paris ce soir et qu’un vol est reprogrammé le lendemain (18h) pour le vol de 23h20 à destination de Pékin.Après avoir obtenu de rapprocher le vol de 18h à 12h15, on nous donne de nouvelles cartes d’embarquement ainsi que des vouchers pour une chambre à l’hôtel ainsi que des repas ; nous devons récupérer nos bagages et appeler l’hôtel qui envoie une navette nous chercher ; pour terminer cette journée éprouvante, nous dînons avec un couple Marie-Thérèse et Jean-Claude qui se trouve dans le même voyage que nous et partage notre situation.

 

Le programme de la deuxième journée est maintenant hors de portée. Il est temps de se reposer, la journée du lendemain nous réserve peut-être de nouvelles aventures…

 

Mardi matin, après une bonne nuit et un bon petit déjeuner, nous voici dès 9h dans la navette de l’hôtel pour l’aéroport ; ré-enregistrement des bagages, contrôle de police, salle d’attente à la porte d’embarquement, nous partons presqu’à l’heure et arrivons à CDG VERS 14h30. Neuf heures d’attente à l’aéroport et un départ sans retard à 23h20 ; puis neuf heures d’un vol sans histoires, difficile cependant de dormir compte tenu du peu de place dont on dispose ; le film « l’homme pressé » avec Luchini s’avère un film assez moyen.

 

Nous sommes mercredi quand nous descendons de l’avion ; il est 15h55 heure locale (+ 7 h par rapport à l’heure française).